En continu

La France accorde 104 millions d’euros de prêts au Cambodge

Hun Sen et François Hollande à l'Élysée le 26 octobre 2015. Photo publiée sur la page Facebook de Hun Sen.

A l’issue de la visite du Premier ministre Hun Sen en France, Paris accordera un total de 104 millions d’euros de prêts conventionnels au Cambodge via l’Agence française de développement.

70 millions d’euros reviendront à Électricité du Cambodge qui développera de nouvelles installations dans les provinces de Koh Kong, Kratie et Kompong Cham. Un prêt de 11 millions d’euros servira à la construction de deux centres de formation aux métiers du tourisme et de l’hôtellerie, l’un à Phnom Penh et l’autre à Sihanoukville.
A Siem Reap, le projet d’amélioration du service d’eau potable sera financé par un prêt de 8 millions d’euros. Enfin, 21 millions d’euros seront attribués au ministère du travail pour financer un programme de formation professionnelle.

Ces prêts conventionnels seront accordés sur une durée de 15 à 20 ans.

En outre une convention d’extradition a été signée entre les deux pays. Cet accord d’extradition a été signé au lendemain de la menace proférée à Paris par Hun Sen d’une possible nouvelle action en justice contre Sam Rainsy, le leader de l’opposition cambodgienne. Sam Rainsy bénéficie de la nationalité française et a fui à plusieurs reprises le Cambodge pour échapper à des peines de prison.

Alors que l’opposition subit des attaques de plus en plus virulentes de la part du pouvoir cambodgien sur lesquelles nous reviendrons ultérieurement, l’Elysée publiait un communiqué  soulignant l’importance de la « poursuite du dialogue politique dans un contexte apaisé ».

 

Krystel Maurice